FORTERESSE DE BRIGNANCOURT Depuis le règne de

FORTERESSE DE BRIGNANCOURT

Depuis le règne de Clovis, Brignancourt fut rattaché au Vexin qui fit partie jusqu’au règne de Charles le Simple du Royaume de Neustrie. Dagobert recula les limites du Vexin jusqu’au Sausseron et donna les terres à l’abbaye de Saint-Denis. Le Traité de 946 entre Louis II d’Outre-Mer et Richard Sans Peur, duc de Normandie divisa le Vexin en deux parties : le Vexin français et le Vexin normand. Brignancourt étant dans le Vexin français passa sous la couronne en suite du mariage de Hugues de France, troisième fils de Henri Ier en 1086, mettant fin à la gouvernance des Comtes du Vexin qui s’étendit durant quatre siècles. Le Vexin était sous l’autorité de l’archevêque de Rouen favorable aux Anglais. Louis VII le Jeune, en 1146, retira l’abbaye de Chaumont ainsi que les églises de Gisors et de Pontoise pour les mettre sous la juridiction de l’abbaye de Saint-Denis dépendant directement du Pape. En 1151, l’archevêque Hugues II conteste l’acte de Louis VII. Le Pape rend un jugement rendant ces territoires à l’autorité de l’archevêque de Rouen. Durant le douzième siècle, il y eut des combats continuels, des vols et des pillages. En 1167, Louis VII attaque plusieurs villages du Vexin normand. En représailles, l’armée Normande brûle Chaumont, Chars et ses environs. Vraisemblablement, Brignancourt fut également incendié. A l'époque féodale, il y avait un château fort au milieu du bois de Brignancourt, dont l'emplacement ne nous est pas connu. Les seigneurs n’ont pas laissé de trace de leurs actions. Le seigneur baron de Chars était très puissant et dominait tout le secteur. (...)

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L'église Saint-Pierre-aux-Liens (XIe siècle)

Très ancien témoin de l'architecture romane dans le Vexin français.

(Clichés Olivier N. pour Forteresses)